En l’absence de données d’efficacité suffisantes pour justifier une administration par voie sous-cutanée (SC),
l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) a décidé fin 2014 de restreindre l’administration des spécialités à base de ceftriaxone aux voies intraveineuse (IV) et intramusculaire (IM).
Néanmoins dans certaines situations, le clinicien peut juger indispensable l’administration de la ceftriaxone par voie sous-cutanée au regard du rapport bénéfice/risque pour son patient et sous réserve d’en informer ce dernier ou sa famille.
Pour rappel, lors de l’utilisation des antibiotiques par voie sous-cutanée, des effets indésirables peuvent survenir. Ce sont essentiellement des réactions au site d’injection, de type érythème, rash, douleurs, oedèmes ou dans de rares cas, des nécroses.