Interruptions de tâches

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Réduire les interruptions de tâche constitue un enjeu de sécurisation de la prise en charge du patient, même si certaines interruptions sont reconnues comme pouvant être justifiées. L'interruption de tâches est un facteur contributif de la survenue d’erreurs médicamenteuses (près de 13% des cas selon l'étude MERVEIL).

La HAS définit l'interruption de tâches (IT) comme « l’arrêt inopiné, provisoire ou définitif d’une activité humaine. La raison est propre à l’opérateur, ou, au contraire, lui est externe. L’IT induit une rupture dans le déroulement de l’activité, une perturbation de la concentration de l’opérateur et une altération de la performance de l’acte. La réalisation éventuelle d’activités secondaires achève de contrarier la bonne marche de l’activité initiale. »

L’interruption de tâche lors de l’administration des médicaments

L’interruption de tâche étant un facteur contributif de la survenue d’erreurs médicamenteuses et une situation à risque pour le patient, une sensibilisation des professionnels de santé, des patients et de leur entourage et des outils pour comprendre et agir en équipe sur l’IT sont mis à disposition par la HAS :

HAS : interruptions de tâche

Par ailleurs, d'autres outils (affiches, quizz, audits...)  sont développés par certains Omédit:

 

L’interruption de tâche lors des activités anesthésiques au bloc opératoire et en salle de surveillance post-interventionnelle

S'agissant d'activités à risque, la SFAR et le CFAR, en collaboration avec la HAS, proposent ces préconisations pour mobiliser les équipes afin de diminuer la fréquence de ces IT lors des activités d’anesthésie au bloc opératoire et en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) :