1. Omédits
Bretagne / Normandie / Pays-de-Loire
L’élaboration, la mise à jour et la diffusion des fiches ANTICANCÉREUX PAR VOIE ORALE (FICHES VOC) relèvent d’une activité inter-régionale réalisée en collaboration entre l’OMÉDIT Bretagne, l’OMÉDIT Normandie et l’OMÉDIT Pays de la Loire.
Fiches patients et professionnels de santé
2. INCA
Nouvelles fiches sur les recommandations de prévention et de gestion des effets indésirables par médicaments et évaluation de la place actuelle des anticancéreux oraux par rapport aux médicaments injectables.
3. SFPO
- Oncolien : fiches de bon usage des traitements anticancéreux oraux et vidéos d'informations à destination des professionnels de santé
Pour aller plus loin :
Sites francophones |
Sites anglophones |
SFPO : Société Française de Pharmacie Oncologique |
ASCO : American Society of Clinical Oncology
|
OncologiK | Cancer.net |
Oncolor | Oncolink |
L’Institut national du cancer publie deux référentiels sur la prévention et la gestion des effets indésirables. Le premier concerne les hormonothérapies prescrites dans le traitement adjuvant des cancers du sein, le second sur la toxicité rénale induite par le méthotrexate haute-dose.Ces référentiels s’adressent aux professionnels de santé, oncologues médicaux, radiothérapeutes, spécialistes d’organe, médecins généralistes, pharmaciens et infirmiers notamment.
- Le référentiel de bonnes pratiques cliniques portant sur la prévention et la gestion des effets indésirables des hormonothérapies prescrites en traitement adjuvant des cancers du sein, propose des mesures à mettre en œuvre pour prévenir certains effets indésirables, les modalités de leur détection précoce et les conduites à tenir en cas de toxicité avérée.
Ses objectifs sont d’harmoniser les soins au niveau national et d’améliorer l’adhésion et l’observance des patients vis-à-vis des traitements par une bonne information des professionnels sur les effets indésirables de ces médicaments.
L’observance du traitement par hormonothérapie en adjuvant dans le cancer du sein est en effet un enjeu majeur, du fait notamment des effets indésirables qu’elles peuvent provoquer et de leurs répercussions sur la qualité de vie des patients. Parmi les effets indésirables traités dans ce référentiel figurent par exemple les bouffées de chaleur, le syndrome dépressif, les troubles sexuels, l’ostéoporose et les troubles cognitifs.
- L’avis d’experts portant sur les mesures de prévention et de gestion de la toxicité rénale induite par le méthotrexate haute-dose, propose des mesures à mettre en œuvre pour prévenir la toxicité rénale consécutive à un retard d’élimination du méthotrexate haute-dose, les modalités de sa détection précoce et les conduites à tenir cliniques en cas de toxicité rénale avérée.
Ses objectifs sont d’harmoniser les pratiques sur le territoire national et de limiter la survenue de cet effet indésirable lors de l’administration du méthotrexate à haute dose dans le cadre du traitement des lymphomes malins non hodgkiniens, de la leucémie aiguë lymphoblastique, de l’ostéosarcome et du choriocarcinome.
GERPAC Groupe d'évaluation et de recherche sur la protection
en atmosphère contrôlée
- CAMROQ : Chimiothérapies anticancéreuses : de la maîtrise du risque à l'optimisation de la qualité
STABILIS : ce site présente les caractéristiques physico-chimiques des médicaments afin de vérifier leur stabilité ou d'effectuer une recherche d'incompatibilité entre médicaments.
Pour aller plus loin :
ASHP : American Society of Health-System Pharmacy
- Cas d'entérocolites d'issues fatales : information aux professionnels de santé
- Levée de la recommandation d’éviter son utilisation dans le cancer du sein et renforcement de l’encadrement des pratiques – Communiqué
Remontées de terrain issues de l’enquête réalisée par l’Institut National du Cancer auprès de 166 établissements de santé autorisés à pratiquer la cancérologie.
Le 5-Fluorouracile (5-FU) et sa prodrogue la capécitabine sont des fluoropyrimidines, médicaments très largement prescrits dans les cancers digestifs, les cancers du sein et les cancers ORL. En France, le nombre de patients traités en France par une fluoropyrimidine s’élève à environ 80 000 par an.
Les fluoropyrimidines sont responsables de toxicités sévères chez 1 patient sur 5 et peuvent entraîner des décès (entre 1 patient sur 100 et 1 patient sur 1000).
Certaines toxicités sévères sont liées à un déficit d’activité partiel ou total en dihydropyrimidine deshydrogenase (DPD), principale enzyme permettant l’élimination de ces médicaments.
En février 2018, l’ANSM a préconisé la recherche systématique d’un déficit en DPD chez tout patient devant recevoir une chimiothérapie à base de fluoropyrimidines.
En décembre 2018, l’INCa et la HAS ont recommandé la mesure de l’uracilémie avant la mise sous traitement par fluoropyrimidines, s'agissant de la seule méthode adaptée à l’identification des déficits complets en DPD (contre-indiquant généralement un traitement par fluoropyrimidines).
En pratique, la prise en compte de ces recommandations semble variable et hétérogène selon les établissements de santé.
Ainsi, la note d’information N°DGS/PP2/DGOS/PF2/PF4 du 19 mars 2019 propose des mesures concrètes à mettre en œuvre dans les services utilisateurs de fluoropyrimidines :
- Prévoir l’intégration du dosage de l’uracilémie au cours de la réunion de concertation pluridisciplinaire si un patient doit recevoir une chimiothérapie comprenant une fluoropyrimidine
- Actualiser les protocoles de chimiothérapies en y intégrant la réalisation d’une uracilémie chez tous les patients dont le déficit en DPD n’est pas connu
- Respecter les conditions pré-analytiques et la technique des dosages recommandées
- Inscrire systématiquement la mention « résultats uracilémie pris en compte » sur la prescription de 5-FU ou de capécitabine
- Informer le patient que la mesure de l’uracilémie est faite à partir d’une prise de sang qui doit être réalisée rapidement afin que les résultats parviennent au clinicien au plus tard dans les 7 à 10 jours
- Vérifier lors de la dispensation que la mesure de l’uracilémie a été réalisée et que les résultats ont été pris en compte par le prescripteur
- Vérifier avant d’administrer qu’une mesure de l’uracilémie a été réalisée et que les résultats ont été pris en compte par le prescripteur
La prescription, la délivrance et l'administration d'une fluoropyrimidine sont subordonnées à l'obtention du résultat d'un déficit en DPD par mesure de l'uracilémie. Le prescripteur mentionne sur la prescription qu'il a tenu compte du résultta de ce dosage.
Cette note d'information est à destination des prescripteurs de 5-FU et de capécitabine (oncologues, cancérologues, hématologues), des biologistes médicaux, des pharmaciens de PUI, des pharmaciens d’officine et des infirmiers chargés de l’administration de ces médicaments.
L’inscription du dosage de l’uracile plasmatique sur la Nomenclature des actes de biologie médicale devrait être effective à la fin du 1er semestre 2019.
Les patients atteins d'un myélome multiple peuvent être traités par du daratumumab ou de l'isatuximab (anti-CD38). En fonction de leur état de santé des transfusions pourront être nécessaires et des examens pré transfusionnels devront être réalisés. Or l’administration de ces anti-CD38 entraine un risque de recherche d’agglutinines irrégulières (RAI) faussement positive pendant 6 mois, avec un risque de protocoles transfusionnels plus lourds et un retard transfusionnel préjudiciable. Il est donc important d’informer le laboratoire réalisant les examens pré transfusionnels que le patient a été traité par anti-CD38.
Des fiches d’informations à destination des professionnels de santé et des patients ont donc été réalisées :
Ce travail a été réalisé dans le cadre du Réseau Régional des Vigilances et d'Appui (RREVA) en Grand Est en collaboration avec l'EFS, le CRPV et l'ARS.
Les essais cliniques
En oncologie, la phase I des essais cliniques se déroule dans des centres agréés par l'ARS (pour une durée de 5 ans) et sont réalisées chez des patients :
- présentant un cancer à un stade avancé
- lorsqu’il n’existe pas d’alternative thérapeutique sur le marché ayant démontré une efficacité.
Documents réalisés par l'INCA en lien avec les essais cliniques en cancérologie:
- Les essais cliniques en cancérologie : spécificités, structures et financements (INCA, Mars 2015).
- Le registre des essais cliniques qui répertorie l'ensemble des essais cliniques menés en France dans le domaine de la cancérologie:
Les organismes internationaux
EORTC : European organisation for research and treatment of cancer, manage des activités de recherche clinique dans 35 pays.
Les organismes nationaux
GCO : Les Groupes Coordonnateurs en Oncologie sont des groupes de recherche académique spécialisés dans le domaine du cancer, indépendants et à but non lucratif. L'objectif est la mise en réseau d'experts et la mutualisation des moyens entre établissements pour fédérer les expertises médicales et scientifiques du domaine. Ces groupes possèdent leur propre structure opérationnelle et peuvent ainsi conduire des études cliniques en France et à l'international.
Les différents groupes :
ARCAGY : Association de Recherche sur les CAncers dont GYnécologiques
GINECO : Groupe d’Investigateurs Nationaux pour l’Étude des Cancers Ovariens et du sein
FFCD : Fédération Francophone de Cancérologie Digestive
GERCOR : Groupe Coopérateur Multidisciplinaire en Oncologie
GORTEC : Groupe d'Oncologie Radiothérapie Tête et Cou
IFCT : Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique
IFM : Intergroupe Francophone du Myélome
LYSA : Lymphoma Study Association (issu de la fusion entre le GELA (Groupe d’Etude des Lymphomes de l’Adulte) et le GOELAMS (Groupe Ouest-Est d’études des Leucémies Aigües et autres maladies du Sang)
LYSARC : Lymphoma Academic Research Organisation
IGCNO/ANOCEF : InterGroupe Coopérateur de Neuro-Oncologie/Association des Neuro-OnCologues d’Expression Française
SFCE : Société Française de Lutte contre les Cancers et Leucémies de l'Enfant et de l'Adolescent