Politique de lutte contre l'antibiorésistance

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Personnes rejoignant leurs mains
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Cet article présente les politiques de santé publique mises en place dans le domaine de l'antibiorésistance.

 Plan nationaux :

Le rapport du G20 et le plan de lutte européen, appellent les gouvernements à la mise en place de plans d'actions nationaux. En France, plusieurs plans ont déjà été mis en place par le passé dont le dernier est la feuille de route antibiorésistance de novembre 2016 et sa synthèse.

En février 2022, une Stratégie nationale de Prévention des Infections et de l’Antibiorésistance en 9 axes (42 actions) a été élaborée pour répondre aux enjeux prioritaires de santé publique en matière de prévention des infections et de l’antibiorésistance en santé humaine pour les 4 ans à venir (2022 - 2025).

En région, la mise en oeuvre de la prévention de l'antibiorésistance est sous la responsabilité des Agences Régionales de Santé et associe également les actions de prévention des infections aux actions de Bon Usage des antibiotiques comme le définissent l'instruction du 15 mai 2020 et un guide d'organisation régionale.

ANSM : les antibiotiques "critiques" :

Un premier travail d’identification des antibiotiques considérés comme "critiques" a été coordonné par l’ANSM en lien avec un groupe d’experts pluridisciplinaire. Il a donné lieu à un rapport qui alimente les réflexions des partenaires du plan national antibiotiques sur les mesures d’encadrement à envisager. Ce rapport liste des antibiotiques qui pourraient être considérés comme "critiques" sur la base de considérations scientifiques et de santé publique.
En janvier 2022, la SPLIF propose une actualisation de cette liste en définissant 2 groupes d’antibiotiques pour la pratique de ville et pour la pratique hospitalière : :

 

III- En vue d'assurer la mise en œuvre du programme mentionné au 1° du I et des préconisations mentionnées au 4° du I, le représentant légal de l'établissement de santé désigne, en concertation avec le président de la commission médicale d'établissement dans les établissements de santé publics ou la conférence médicale d'établissement dans les établissements de santé privés, un référent en antibiothérapie. Ce référent assiste la commission médicale d'établissement ou la conférence médicale d'établissement dans la proposition des actions de bon usage des antibiotiques et l'élaboration des indicateurs de suivi de mise en œuvre de ces mesures ; il organise le conseil thérapeutique et diagnostique dans l'établissement. Une même personne peut assurer cette fonction au sein de plusieurs établissements de santé dans le cadre d'une action de coopération.